La question prioritaire de constitutionnalité ou QPC
- Issue de la Révision constitutionnelle (LC) du 23 juillet 2008.
- Entrée en vigueur en 2010
- Contrôle a posteriori ( par abréviation de a posteriori ratione qui signifie par une raison qui vient après (sous-entendu par l'expérience
- Plusieurs pays avaient déjà la QPC : Allemagne, Autriche, Belgique, Italie, Espagne, Portugal, Pologne...
- Ajout des art 61-1 et 61-2 à la Constitution : "Donne au justiciable la possibilité de soutenir, à l'occasion d'un procès en cours, qu'une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la constitution garantit."
- 3 conditions pour que le C.C. soit saisi :
- La question doit être nouvelle et présenter un caractère sérieux
- la disposition législative critiquée est applicable au litige ou à la procédure, ou constitue le fondement des poursuites
- la disposition législative critiquée n’a pas déjà été déclarée conforme à la Constitution par le Conseil constitutionnel
- Quand? devant une juridiction adm. ou judiciaire, en première instance, en appel ou en cassation quelle que soit la nature du litige.
- Quels textes font l'objet d'une QPC? Toute loi promulguée sous la Vième ou même antérieure au 4 octobre 1958. Pas de limitation dans le temps.
- Lois constitutionnelles et référendaires
- Quelques lois ordinaires : ratification d'un traité, lois d'habilitation, lois de programmation et dispositions législatives qui, à l'occasion d'un contrôle a priori ou a posteriori, ont déjà été déclarées conformes à la Constitution dans les motifs et le dispositif d'une décision du CC.
- Seul un procès en cour d'assises ne peut donner lieu à une telle saisine.
- QUI? Le 1er examen de la question est opéré par je juge chargé de l'affaire. Si les conditions sont réunies, il transmet la QPC au Conseil d'état ou à la cour de cassation. Ce 2ième filtre est un examen plus approfondi qui permet de décider de la saisine du C.C. Il n'existe aucun recours à cette décision. Si le Conseil constitutionnel est saisi, le juge constitutionnel se prononce dans un délai de 3 mois à compter de la saisine. S'il constate une violation de la Constitution, il pourra déclarer la disposition "inconstitutionnelle".
- Entre 2010 et fin 2015, le Conseil a rendu plus de 400 décisions allant du mariage (curatelle, opposition du procureur...) à l'anonymat des parrainages.
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